Aujourd’hui je vais te parler du syndrome de la bonne élève,
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mais qu’est-ce que c’est le syndrome de la bonne élève?
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– En fait, c’est quand:
- t’es la fille bien sage, gentille et serviable qui fait tout bien
- et que tu as cette envie de bien faire mais POUR plaire aux autres, et quelque part pour avoir de la reconnaissance
- ou que tu te fixes des objectifs et réussis POUR faire plaisir aux autres
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Ce comportement est souvent très apprécié, que ce soit au niveau pro ou perso parce que :
- tu t’adaptes très vite à toutes les situations
- tu es dévouée, appliquée, arrangeante et efficace
- tu fais tout ce qu’il faut, comme il faut
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– Sauf que c’est au prix d’efforts et d’une frustration incroyables car
- ta satisfaction, ta joie ne dépend pas de toi, n’est pas guidée par ton for intérieur,
- mais dépend de l’extérieur, des autres, par les attentes dictées par la société, par ton entourage
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– Et c’est donc une course sans fin épuisante car
- y’a cette pression, cette exigence de bien faire ( vu l’enjeu qu’il y’a derrière qui te fera te sentir bien ou mal)
- ça génère énormément d’anxiété, de culpabilité car c’est impossible de contrôler, maitriser l’extérieur, les autres et leurs réactions
- cette recherche de reconnaissance de l’autre dans l’espoir de se sentir valorisée n’est jamais assez, c’est comme un puit sans fond
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– Mes clientes qui ont souvent ce syndrome de la bonne élève ont conscience de ce comportement, de combien c’est lourd et de tout ce que ça génère, et elles savent qu’elles doivent changer,
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mais la petite fille en elle a tellement intégré ce fonctionnement, qu’elles ne le font pas…
…parce qu’elles continuent de croire que:
- tout repose sur le mérite et que grâce à ce comportement irréprochable, en faisant tout bien, elles seront en sécurité car cela garantira le maintien du lien avec les autres
- qu’en étant gentilles, appliquées, attentionnées elles seront aimées
- leur juge intérieur est plus important que leur intuition,
- un quotidien même inconfortable et épuisant est préférable au changement
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– Et elles portent ce masque épuisant, elles ne s’autorisent pas à se montrer telles qu’elles sont vraiment
et s’enferment dans cette part d’elle « case bien rangée où rien ne dépasse »
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– Et mettent alors sous le tapis
- leurs besoins et envies
- leurs émotions
- leurs ressentis, leur angoisse
- leur intuition
Et n’écoutent pas les messages de fatigue, de stress envoyés par leurs corps…
Elles ne sont pas alignées ce qui laisse peu place pour la joie…
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– Aujourd’hui ce que je voulais te partager, c’est que pour s’attaquer à ce masque
- le 1er pas comme toujours, vient de l’intérieur
- qu’il ne s’agit pas d’en faire toujours plus pour les autres, pour plaire
- mais de te reconnecter à celle que tu es vraiment car toi seule peut écrire ton histoire!
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– Car c’est ce qui va permettre d’accepter tes peurs, notamment:
- la peur de l’inconnu
- la peur de devenir quelqun d’autre
- mais aussi et surtout la peur du rejet qui se cache derrière celle de décevoir, et d’être jugée
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– Et de t’autoriser à changer et mettre en place de nouvelles habitudes, pour:
- retrouver vitalité, énergie et puissance
- vivre une vie plus harmonieuse avec des envies et projets qui te ressemblent tu es ressourcée, ça te recharge!
- Avoir cette joie de faire les choses pour toi et non plus pour les autres
- Créer des relations plus authentiques et vraies avec les autres et ne plus dépendre de leur regard ou de leur approbation
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Si te sens prête à te libérer de ce masque, parlons-en!