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et qui m’expliquait combien il était difficile de se mettre aux réseaux sociaux
quand on n’est pas à l’aise avec le fait de se montrer…
Ce qu’elle disait résonnait beaucoup!
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En primaire, je me rappelle que je regardais mes camarades faire du patin à roulettes dans la cour (et oui à l’époque on pouvait faire du patin à l’école, c’était un autre temps!!) de loin, sur le côté
car je n’osais pas essayer, et avais la crainte d’être ridicule, de tomber…
Et c’est exactement ce que j’ai ressenti lorsque j’ai débuté dans le fait de communiquer, de me rendre visible,
j’avais cette impression que c’était pour les autres, que les autres savaient mieux faire etc…
De la même façon, pour nombre d’accompagnantes, prendre sa place, se rendre visible est un point très délicat, beaucoup se limitent en laissant leurs doutes, leurs auto sabotages prendre le pouvoir, parfois même elles ne se lancent pas…
Comme je le croyais, elles pensent:
- que c’est pas pour elles
- qu’elles ne savent pas faire
- qu’il faut faire parfaitement du 1er coup sinon c’est foutu, c’est la honte, l’humiliation!
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Et souvent, quand cette peur est plus prononcée, il ne s’agit pas d’être moins que les autres mais plutôt d’avoir un truc en plus qui se nomme syndrome de l’imposteur!
Ce dernier comporte de nombreux biais épuisants (que j’ai bien connu!), comme le fait de:
- confondre imparfait et imposteur
- douter ++++
- se mettre la pression pour que tout soit parfait, de se fixer des objectifs inaccessibles,
- procrastiner, ne pas oser, se mettre des barrières
- se comparer en se trouvant jamais assez
- minimiser ses succès pour ne voir uniquement ce qui ne va pas, ses erreurs
- etc…
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Et aujourd’hui, même si je pense qu’on ne s’en débarrasse jamais complètement,
je suis convaincue qu’on peut largement vivre avec et faire en sorte qu’il ne soit plus une barrière au fait de prendre sa juste place et d’oser se rendre visible!
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Et c’est la raison pour laquelle, il me tient à coeur d’accompagner




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