Pendant longtemps, j’ai gravi la montagne par la mauvaise face.
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Je pensais que c’était mon exigence envers moi-même, cette envie de « bien faire » qui m’épuisait,
Certes, ça n’a pas dû aider…
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Mais j’ai mis du temps à comprendre qu’en fait, derrière cette fatigue, cet épuisement qui a duré si longtemps, il y’avait 2 mots qui n’étaient pas « sois parfaite » mais « fais plaisir ».
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2 petits mots, qui comme ça ont l’air inoffensif et qui pourtant peuvent se transformer en une impitoyable injonction à:
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- ne pas s’écouter,
- se faire passer après les autres
- avoir des pensées, des actes, des comportements du style:
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- « je suis crevée je n’ai pas envie d’aller à ce repas »:
mais ça ne va pas, fais plaisir à ta copine et vas-y!
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- « j’aime bien ces boucles d’oreille »:
fais plaisir à la vendeuse et choisis celles qu’elle te dit!
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- « j’ai envie de faire des études de psycho, c’est vraiment ce qui me plait »:
mais ça ne va pas non! Fais plaisir à tes parents et fais des études de maths, comme ton père.
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- « ce cousin m’a blessé dans ses mots je vais lui dire ce que j’en pense »
non ne fais pas d’histoire et fais plaisir à la famille, prend sur toi, ça te passera
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Et la liste d’exemples peut être longue, très longue parfois même plusieurs fois dans une seule journée…
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– C’est que j’appelle le 1er effet Kiss cool
où tu te sens en pilotage automatique, où tu cumules un peu trop,
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Et ta petite voix « et moi? Et mes besoins alors? », au fond de toi se réveille enfin
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Et te fais bien ressentir que c’est trop, que tu n’es pas ok avec ça, avec ce qui se passe, que ça te met mal et qu’un changement s’impose!
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– En effet, je sentais bien intérieurement
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que ça n’était pas « juste »
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et que ça générerait au mieux de la contrariété au pire de la colère contre les autres, contre moi-même,
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mais aussi de l’oppression, de l’anxiété, de la tristesse, de la crispation, etc…
Et bien sûr énormément de fatigue car comme tu le sais, retenir, contrôler et nier ses émotions coutent une énergie folle…
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Alors fatiguée de tout ça, je me décidais enfin à vouloir faire différemment pour m’écouter davantage, oser me dire « oui »
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– Et là, bam, arrivait le 2ème effet kiss cool avec ma vieille connaissance de toujours qui déboulait immédiatement: la culpabilité
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- mais pour qui tu te prends?
- t’es vraiment égoïste (voir égocentrique!)
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- comment tu oses?
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Car je croyais que:
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- prendre soin de soi, s’écouter était égoïste
- j’étais responsable de la réaction des autres,
- les besoins des autres étaient plus importants
Et si j’y dérogeais, je m’accusais alors de crimes affreux, d’être une horrible personne qu’il fallait punir, blâmer!
Ma vitalité en prenait encore un coup…
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– Voilà, comment je me sentais prisonnière, coincée, prise au piège entre le » fais plaisir » et la culpabilité…
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Et c’était vraiment ça qui me vidait au quotidien!
C’était ce fonctionnement qui m’épuisait, qui me laissait sans énergie et n’arrangeait pas mon estime de moi…
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- Je constate en séance que beaucoup de clientes ont également ce fonctionnement.
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Si toi aussi ça te parle, et que tu te retrouves là-dedans, je te propose de prendre un peu de recul
Et si il était possible de :
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- prendre conscience du « fais plaisir » quand il pointe le bout de son nez?
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- d’oser dire non, mettre des limites sans être une mauvaise personne pour autant? Sans culpabiliser?
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- comprendre ce que tu viens chercher en voulant toujours faire plaisir et à tout le monde?
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- choisir en toute conscience quand le « fais plaisir « est adapté et te fais réellement plaisir? Et quand il ne l’est pas?
- retrouver la vitalité en t’autorisant à être celle que tu es vraiment et qui n’a pas besoin de toujours faire plaisir?
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– Car aujourd’hui, oui je peux te le dire c’est possible
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Ça reste une valeur fondamentale pour moi de faire plaisir
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mais je le fais avec coeur, lorsque c’est ok pour moi et non par peur de déplaire, d’être jugée
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et le fait d’être alignée, d’être au clair avec ça, dissout la culpabilité,
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crois-moi ça fait toute la différence: l’énergie circule
!!
